Skander Vogt, prisonnier au pénitencier du Bochuz, met le feu à son matelas. Les gardiens attendent 90 minutes avant d’entrer dans sa cellule. Le prisonnier, condamné pour une peine mineure, est mort asphyxié. Le journal le Matin publie en avril une retranscription des des conversations téléphoniques entre les gardiens et la centrale d'alarme de la police cantonale. Ces bandes font apparaître une irresponsabilité institutionnelle. L'affaire vire au drame politique.